Un article collectif paru dans le Monde signé de grands noms : président du CNRS, Prix Nobel, administrateur du Collège de France, médaille Fields, on en passe, il s'y sont tous mis pour nous dire que les cours en anglais dans les universités, ce serait très bien puisque l'anglais est la langue du savoir, et que cela nous attirerait beaucoup d'étudiants étrangers, et que d'ailleurs, déjà aujourd'hui, au mépris de la loi depuis des années, des universités enseignent en anglais.
On ne nous dit pas ce que deviendraient les 300 000 étudiants étrangers qui viennent étudier en France en Français, parce que nostre langue est celle qu'ils maitrisent le mieux. On nous dit au contraire qu'en abandonnant sa langue (dans les universités pour commencer) la France serait plus forte, et donc la francophonie aussi. Voilà ce qu'ils osent dire.
Autre argument : Et puis d'ailleurs, l'anglais qui sera employé dans les cours n'est pas l'anglais, c'est le global english. Là, on nous prend vraiment pour des imbéciles. On voit que la phrase du vieux Kouchner: "L'angais est l'avenir de la francophonie" était fondée sur des principes politiques. Qui nous débarrassera de ces gens-là ?
