Un article du Monde daté du 28 juillet, signé Eric Peters, conseiller au bureau de politique européenne du président de la Commission européenne, lève tout doucement le voile sur ce qui se mijote à la commission : un plan de bataille. qui consistera à "faire accepter et légitimer par la société les décisions politiques touchant au partage de la souveraineté budgétaire, le coeur des démocraties nationales." Eric Peters s'élève-t-il contre le fait de frapper au coeur les démocraties nationales ? Bien au contraire ! Il recommande de "commencer dès à présent à préparer le terrain."
La contruction européenne nous "impose" un resserrement des liens, entendons des abandons nouveaux de souveraineté.
"La voie de l'engagement semble inévitable." Cette solution "ferait partie de ces décisions majeures appelant le changement, dans le sillage de ce qu'entreprirent le général de Gaulle dans les années 50 pour le couple franco-allemand, ou François Mitterrand en 1989 pour l'euro." On voit que les gros mensonges vont commencer à affluer comme à l'époque du dernier référendum annulé par le congrès de la pensée unique après avoir été lamentablement perdu. On voudrait nous faire croire que le traité d'amitié voulu par le Général fonctionne bien. Or ce traité s'est terminé par un camouflet infligé au Général par le "préambule" voté par le parlement allemand qui le vida de sa substance par des clauses atlantistes et européistes qui allaient à l'opposé des vues du général de Gaulle.
Comme il est à craindre que toutes ces menées soient ourdies sans l'aveu du peuple français !
