C'est le titre du dernier livre de Jacques Attali à qui personne ne conteste une longue pratique de la politique par la place qu'il occupait auprès de monsieur Mitterrand, des connaissances précises et étendues, et une vaste intellegence. Tout ce qu'il écrit doit être lu et médité.
Dans son chapitre "Une mobilisation nationale", il intitule le "4ème chantier : Oser la francophonie". C'est déjà bien qu'il évoque la question en insistant sur le fait qu'elle doit être considérée comme le principal axe géostratégique de la politque étrangère française.
Il fait aussi des propositions intéressantes sur l'enseignement dispensé aux étudiants étrangers qui ne parleraient pas le français mais devraient s'y mettre, solution qui serait formidable si la France était un pays où on respecte les lois.
Beaucoup d'autres propositions sont excellentes, et pourraient être mises en oeuvre facilement.
Quant à l'organisation de la francophonie, il n'en est pas question. On se demande alors si les propositions qui seront faites dans "Oser l'Europe" ne risquent pas de réduire à rien la générosité, l'efficacité de ce qui précède.