Jacques Chirac nouvellement élu président en 1995 a nommé "le meilleur d'entre nous", Alain Juppé, premier ministre. On allait voir ce qu'on allait voir. Pour exprimer cette idée de renouveau, quelle formule ? "France is back" ! On comprend aussitôt que le fiasco est proche. Et il est clair que son gouvernement est indifférent au sort de la langue française.
Le même, revenant d'une année passée au Québec pour faire oublier ses "ennuis judiciaires", livre ses sentiments.
1. Tout d'abord, il blâme les "dinosaures" de l'Académie française qui laissent passer des mots d'anglais en français. Mais qui à donné à l'Académie le pouvoir de faire cette police-là ? Certainement pas lui, qui n'a donné que le mauvais exemple.
2. Surtout, il déplore que la jeunesse française ne parle pas suffisamment l'anglais. Il a palpé au Québec le danger de la disparittion de la langue. Déjà, monsieur Trudeau disait : "Si 80% des Québécois parlent anglais, le Québec est foutu."
Aussitôt, il a généralisé l'enseignement de l'anglais. Monsieur Juppé a visiblement le même objectif : 2 langues pour les Français ; une qui sert à tout, l'autre qui ne sert à rien... et qui meurt.