Monsieur Fillon va à Londres demander de l'aide à M. Cameron. (Le Monde, 15. 01. 2004) :
"Il a épousé une Galloise. Rêve d'aller au pub en France et adore les "baked beans... Il n'a manqué aucune occasion de rappeler son anglophilie..."
Il n'est pas interdit d'aimer ni d'admirer les Anglais, au contraire. Mais M. Fillon ne s'en tient pas là. Il est un actif militant du tout anglais. A quoi sert le bac, à son avis ? "Qu'au moins chaque élève parle anglais en sortant du lycée !" (18.XI. 2004) Beau programme d'éducation.
Pour atteindre son objectif, il enlève en terminale une heure de science par semaine qu'il remplace par une surdose d'anglais.
Ce n'est pas pour autant que M. Cameron lui aportera son aide. Le premier britannique n'a pas besoin des bassesses de M. Fillon. Il sait qu'à l'intérieur de la France des forces travaillent au même but : une France de langue anglaise. Et ces forces sont plus actives encore que celles exercées de l'extérieur (Europe).
Après avoir marché masqué derrière Philippe Séguin, monsieur Fillon s'affirme comme l'un des principaux fossoyeurs du français.