Monsieur Bayrou était reçu ce jour par Ruth Elkrief. C'était un spectacle qui valait la peine d'être vu. Comme il a dit lui-même, on ne savait plus s'il fallait en rire ou en pleurer.
On se souvient de la soirée où monsieur Bayrou plaidait en faveur de la fédération européenne par amour passionné de la langue françaie, c'était le jour où très élégamment Daniel Cohn-Bendit lui avait dit : "Toi, mon pote, tu ne seras jamais président de la République."
Monsieur Bayrou était encore pire aujourd'hui. Ruth voulait lui faire dire s'il était en faveur de la loi furiosa. Les réponses étaient si contournées, la passion pour le français si haut proclamé qu'on avait tout à craindre. Et en effet, sous la pression de la journaliste, la conclusion a été que lorsque la recherche et les universités françaises seront à la hauteur, tous les étudiants, français et étrangers, pourront venir faire leurs études à Paris... en anglais.
Pas un mot sur les étudiants africains francophones.