Le Birkini n'est pas disgracieux. Il n'est pas non plus si décent que ça aux yeux de Musulmans pratiquants. Il n'y a qu'à regarder pour voir ses charmes. Il ne passe cependant pas beaucoup dans l'opinion.
J'ai lu quelque part qu'une jeune femme portant birkini se plaignait que les Français voulaient les rendre invisibles. Tout est là. Beaucoup n'acceptent pas d'être des Français comme les autres et ne cherchent pas à pratiquer calmement leur religion, mais à faire de la provocation. Il est clair que ces provocateurs ne font rien de positif qui pourrait faire taire ceux qui accusent les gouvernements successifs de se livrer à un changement de population, ce qui est pourtant un fait en voie de réalisation si on compare l'Ile de France aujourd'hui à ce qu'elle était il y a cinquante ou soixante ans.
Le roman divinateur de M. Houellebecq met parfaitement en évidence le fait qu'il suffit d'un peu de volonté pour vaincre un peuple qui ne croit plus en rien. Qui sait après tout si une France musulmane ne trouverait pas son Clovis qui, s'accommodant d'un Rémi ne serait pas en mesure de donner un nouveau souffle à notre patrie épuisée ?
C'est vrai que la France est encore un pays chrétien. Lorsque M. Sarkozy l'a dit il a fait scandale, et chacun de se mettre à effacer les traces de notre passé, jusqu'à changer les noms des vacances de Pâques et de Toussaint en attendant Noël. Le peuple passif boit la coupe. On en vient à se demander si le refus du birkini a véritablement pour cause un nationalisme sain et souhaitable. S'il en était ainsi, on commencerait par écarter le grand remplacement, non du peuple, qui n'est que la seconde urgence mais de la langue, qui est la première urgence. Partout on voit la langue anglaise se substituer rapidement à la langue française et personne ne bouge. Ce peuple est-il mûr pour disparaître ?