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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 23:14

     Monsieur Fillon va à Londres demander de l'aide à M. Cameron. (Le Monde, 15. 01. 2004) :

     "Il a épousé une Galloise. Rêve d'aller au pub en France et adore les "baked beans... Il n'a manqué aucune occasion de rappeler son anglophilie..."

     Il n'est pas interdit d'aimer ni d'admirer les Anglais, au contraire. Mais M. Fillon ne s'en tient pas là. Il est un actif militant du tout anglais. A quoi sert le bac, à son avis ? "Qu'au moins chaque élève parle anglais en sortant du lycée !" (18.XI. 2004) Beau programme d'éducation.

     Pour atteindre son objectif, il enlève en terminale une heure de science par semaine qu'il remplace par une surdose d'anglais.

     Ce n'est pas pour autant que M. Cameron lui aportera son aide. Le premier britannique n'a pas besoin des bassesses de M. Fillon. Il sait qu'à l'intérieur de la France des forces travaillent au même but : une France de langue anglaise. Et ces forces sont plus actives encore que celles exercées de l'extérieur (Europe).

     Après avoir marché masqué derrière Philippe Séguin, monsieur Fillon s'affirme comme l'un des principaux fossoyeurs du français.

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 21:49

     Jacques Chirac nouvellement élu président en 1995 a nommé "le meilleur d'entre nous", Alain Juppé, premier ministre. On allait voir ce qu'on allait voir. Pour exprimer cette idée de renouveau, quelle formule ? "France is back" ! On comprend aussitôt que le fiasco est proche. Et il est clair que son gouvernement est indifférent au sort de la langue française.

     Le même, revenant d'une année passée au Québec pour faire oublier ses "ennuis judiciaires", livre ses sentiments.

     1. Tout d'abord, il blâme les "dinosaures" de l'Académie française qui laissent passer des mots d'anglais en français. Mais qui à donné à l'Académie le pouvoir de faire cette police-là ? Certainement pas lui, qui n'a donné que le mauvais exemple.

     2. Surtout, il déplore que la jeunesse française ne  parle pas suffisamment l'anglais. Il a palpé  au Québec le danger de la disparittion de la langue. Déjà, monsieur Trudeau disait : "Si 80% des Québécois parlent anglais, le Québec est foutu."

Aussitôt, il a généralisé l'enseignement de l'anglais. Monsieur Juppé a visiblement le même objectif : 2 langues pour les Français ; une qui sert à tout, l'autre qui ne sert à rien... et qui meurt.    

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29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 23:59

     Ce n'est qu'une peccadille, mais elle est parlante.

    

     Hubert Védrine enregistre aux éditions De Vive Voix un cd sur la politique étrangère américaine, parfait.

     Arrivé au chapitre de la guerre froide, lorsque les Etats Unis réfléchissent au choix qu'ils ont à faire : soit endiguer le communisme, soit le refouler, l'orateur prononce le mot "containment" en anglais et cherche manifestement le mot français correspondant. Il le trouve, mais ne le reconnaît pas comme un mot français. Il prononce "endigment" avaec l'accent américain, toujours à la recherche de son mot français. Il y revient : "endigment ou containment" et il ajoute, cette fois sans accent : "on va dire ne fraçais les contenir."

     Cet embarras n'est pas un crime dans une conversation à bâtons rompus, surtout quand on est nourri d'anglais comme ce ministre et qu'on s'en laisse entamer. Mais s'agit-il d'une conversation ? Le texte n'est pas spontané. Il a été pensé, écrit avant dêtre dit. Et puis monsieur Védrine a dû se réentendre.

      De plus, toute l'équipe de l'édition a entendu. S'est-on rendu compte de l'erreur ? Si oui, il y aurait là de la négligence. Inenvisageable. Si non, comme il est probable, n'est-il pas alarmant que dans un texte très pédagogique, dit par un ministre de prestige, des mots français soient prononcés à l'américaine sans que personne le remarque ?

 

     C'est un tout petit symptôme du mal que chacun peut constater : insidieusement ou ouvertement, l'anglais prend la place du français. Nous dison avec Claude Hagège : " L'anglais est le symbole de la mort. "

     Aussi Rachida Dati a-t-elle tort de se flatter d'avoir imposé l'anglais à l'école maternelle dans son arrondissement. C'est un signe de la France colonisée.

     Rappelons qu'à l'époque de la France coloniale, les anticolonialistes français reprochaient à la France d'enseigner en Afrique le français dès la première année d'école. Ils exigeaient qu'on enseigne d'abord dans la langue des peuples et qu'on n'aborde le français que vers dix ans. Mais où sont passés les anticolonialistes français ?    

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29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 23:42

     Personne ne soulève le problème de l'identité cultutrelle de la France. La nationalité, oui. La culture, non. Et pour cause. Elle est détruite par la volonté des gens de pouvoir. Il s'agit de remplacer le français par l'anglais.

     On nous instille chaque jour une dose mortelle, et chaque jour davantage. Pour ne pas entendre de l'anglais en France, il ne faut brancher ni télé, ni radio. Pour ne pas voir de mots d'anglais, il ne faut pas sortir de chez soi. On nous dira qu'il existe quelques devantures en arabe, en chinois, voire en hindi. Ces légères manifestations sont insuffisantes pour constituer un contrepoison au mal qui nous inhibe et nous anéantit :

                               "L'anglais est aujourd'hui le symbole de la mort."

     Telle est la conclusion du professeur Claude Hagège (Dictionnaire amoureux des langues, Plon-Odile Jacob)

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 21:59

     Une loi a été votée à Paris, qui vante les mérites de la colonisation. Les peuples anciennement colonisés s'en souviennent encore. Ils ont fait savoir ce qu'ils pensaient de cette loi. Elle n'a donc pas été promulguée.

     Il fut un temps où tous les petits enfants de France apprenaient comme premier cours d'histoire : "Nos ancêtres les Gaulois vivaient à peu près comme les peuplades sauvages d'aujourd'hui."  De là, on assurait que c'était un bien que les Gaulois aient perdu, les Romains gagné, et que nos sauvages se soient noyés dans la culture latine.

     Jusqu'aujourd'hui, ce point de vue est encore diffusé. En témoigne une émission de télévision enquêtant sur la localisation du site d'Alésia. Là, se déroule la bataille qui décide de la disparition de la personnalité celte de notre Gaule.

     Quel titre a-t-on donné à cette émission ? "La victoire d'une défaite" La défaite est celle du malheureux Vercingetorix, et la victoire, celle... des Français. L'acte de naissance de la France en 52 avant J-C. Cinq siècles avant Clovis !

     On reste perplexe devant un tel trucage de l'Histoire. Qui peut avoir intérêt à faire l'éloge du colonialisme ?  Aujourd'hui, on entend plutôt défendre l'opinion inverse : on veut protéger la France des envahisseurs.

     La question n'est pas nouvelle. Déjà, un article du "Monde" daté du 7 décembre 1948 a pour titre: "Un péril national : l'immigration incontrôlée des travailleurs nord-africains." Le "péril" n'était pas alors perçu par le peuple et ne pouvait pas constituer un enjeu électoral.

     Aujourd'hui le discours politique en est imprégné. Marine Le Pen s'en prend à l'occupation des rues de Paris et monsieur Finkielkraut s'exprime ainsi après les émeutes des banlieues : "Ce qui m'inquiète, c'est la désaffiliation nationale. Je dis donc effectivement que lorsque certains jeunes émeutiers évoquent entre eux 'les Français', nous sommes perdus." Cela est vrai et le dissimuler ne ferait qu'aggraver les antagonismes. On ne peut guère nier qu'il règne en France une sourde inquiétude à voir tant de gens refuser de s'intégrer au peuple français dans lequel la loi semble les avoir inclus de force.

 

     Mais l'intégration est-elle seulement possible ?

 

     Plusieurs facteurs s'y opposent : 

 

    1-  Il semble que dans le monde entier, les Musulmans aient l'impression d'être en situation d'humiliés et qu'ils ne voient pas de possibilité d'en sortir. Cela se retourne contre "l'Occident". En France, contre "les Français".

 

     2- Les lacunes de l'école de la République, faite pour les bobos, certainement pas pour les enfants dont les parents ignorent tout de ce qu'est devenue notre instruction publique et qui croient avoir fait leur devoir quand ils ont envoyé les enfants en cours (aussi longtemps qu'ils ont quelque pouvoir sur eux.) Seules la méthode, la rigueur, l'autorité, bref, l'école de Jules Ferry qui apprend à lire, écrire et compter est efficace. Toute autre méthode trahit le petit peuple.

 

     3- Quant au désir de s'intégrer à un peuple, (qu'on demande aux immigrés) il ne peut venir que de la dignité et de la fierté de ce peuple, de son armée, de sa monnaie, de sa diplomatie, de sa culture, non pas de sa lassitude, de son autodénigrement, de son désir de s'en remettre à d'autres pour se gouverner et se défendre, et encore moins de confier à une langue étrangère de l'exprimer, de lui transmettre des directives.

     Non ! pour qu'on ait envie de s'intégrer à une nation, il faut qu'elle ait du prestige, ou du moins qu'elle soit respectable et fière d'elle-même. Si elle s'abandonne et se soumet, se considère comme une province d'une autre république, personne ne voudra en faire partie, et nos immigrés voudront appartenir à une ethnie étrangère de plus dans un grand tout européen hétérogène.

 

     Nul doute qu'il sera beaucoup question de cette colonisation dans la prochaine campagne qui a déjà commencé. De l'autre colonisation, celle qui tue à coup sûr, personne ne parle. Nul ne soulève le problème de l'identité culturelle de la France qu'on détruit de minute en seconde.

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