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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 23:55

     Depuis la fin du XVI siècle, "concernant" est employé comme préposition avec le sens de "en ce qui concerne". Voilà qu'il apparaît dans les conversations de journalistes, dans les rédactions, avec le sens de "attractif", "intéressant", "qui concerne directement le public". Pourquoi pas ? Passe donc pour "concernant". Le mot ne tardera pas à devenir à la  mode, puisque déjà Laurence Ferrari l'a employé dans ce sens à l'écran.

     L'ennui, c'est que l'adjectif nouveau sert à récuser tout ce qui n'est pas grand public. Pourquoi a-t-on supprimé les transmissions de la Comédie française le dimanche après-midi sur France Culture ? Parce que ce n'est pas concernant.

     Voilà donc un mot bien utile pour vulgariser un peu plus nos programmes. C'est consternant.

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 23:37

     Bienvenue à Paris, Ben !

     Elise Lucet le reçoit. On apprend qu'il a des liens particuliers avec Paris. En tout cas pas ceux de la langue. Comme tous les journalistes qui reçoivent des artistes étrangers, elle veut lui faire dire qu'il aime Paris, ou la France, ou les Fraçais. Comme tous les artistes, il finit par le dire. Ce serait amusant que l'un d'entre eux, exaspéré, finisse par dire : "Je vous déteste" Même Lady Gaga n'ose pas !

     Mais voilà que la pauvre Elise Lucet veut dire le titre du cd, elle bafouille, s'excuse, et s'arrange pour y revenir une seconde plus tard pour enfin le dire, bien appliquée. Elle est ravie.

 

     Elle a une autre spécialité. Elle n'est pas la seule, mais elle le fait avec une grande constance. Elle distingue en parlant les mots français des mots anglais. Ceux-là, elle les prononce avec l'accent anglais, pour ne pas les nationaliser. Et surtout, s'ils sont employés au pluriel, elle prononce le "s" final.

 

     Comment nos enfants, qui ont déjà tant de mal, peuvent-ils s'améliorer en écoutant la télévision ?

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 23:27

     Le mot "Challenge", revenu en français dès la fin du XIXème siècle, s'est toujours prononcé à la française. Qui ne connaissait pas, de non, le challenge Yves Dumanoir, etc.

 

     Or, après plus de cent ans de francisation, nos journalistes se croiraient déshonorés s'il ne prononçaient le mot à l'anglaise. Le Petit Robert donne les deux prononciations indiquées en API (alphabet phonétique international) On voit du premier coup d'oeil que la prononciation française est plus simple que l'autre. Quelle raison ont donc les journalistes d'articuler le mot à l'anglaise ? Il s'agit tout simplement de l'attitude du colonisé. L'ennui, c'est qu'ils contaminent tout le monde.

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 23:13

     Candidats au bac, méfiez-vous des conseils prodigués ce vendredi 10 juin 2011 entre 19.30 et 20 heures sur France 3. On vous dit :"Prescrivez les anti sèches si vous ne voulez pas risquer l'exclusion de la salle d'examen."

 

     C'est bien entendu tout le contraire qu'il faut faire.

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5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 23:25

     On a vu avec quelle véhémence monsieur Badinter a rappelé la présomption d'innocence de monsieur DSK en faisant un silence méprisant sur la plaignante.

 

     On aurait aimé le voir dans cette même disposition combative alors qu'il était président du Conseil Constitutionnel lors de l'examen de la loi Toubon 1994. Il aurait sauvé le projet terminologique français au lieu de le laisser enterrer sous prétexte qu'imposer le français en France est contraire à la Déclaration de 1789 !   

 

     Rappelons que ce même Conseil avait approuvé la loi constitutionnelle reconnaissant que le français est la langue de la République. 

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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 22:16

     Ce qui s'est passé à New York entre DSK et la femme de ménage est un drame. Quoi qu'il se soit passé. Il n'est pas un seul français, de quelque bord que ce soit, qui n'en ait été bouleversé.

 

     Cela dit, cette malheureuse affaire nous apporte sans doute deux soulagements. Tout d'abord, DSK ne se présentera pas à la présidence de la République. C'est une bonne chose parce qu'il n'est pas bon qu'un président français se demande tous les matins en se réveillant comment il peut être utile à Israel et qui demande à tous les Juifs de France de s'engager en politique pour être utile à Israel.

 

      L'autre avantage en vue est que le départ de DSK du FMI va permettre l'éviction du gouvernement de Christine Lagarde (The Guard) qui diffuse ses notes de service en anglais. Avec ça, on était bien loti ! 

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 15:55

     Telerama daté du 30 avril au 6 ami publie un article remarquable, signé Fanny Capel, intitulé Peut-on sauver la grammaire?

     Commençons par la fin et donnons la brève bibliographie fournie par l'auteur :

          Orthographe, à qui la faute ? de Danièle Manesse et Danièle Cogis, ESF, 2007

          Les Notions grammaticales au collège et au lycée. Eric Pellet et Dominique Maingueneau, Belin 2005

          Adieu grammaire! de Serge Koster, PUF 2001

          Fautes relevées par Barbara Cassin dans une tribune du Monde le 28 février 2009

 

 

       L'auteur pose cette question : "Un discours grammaticalement correct est-il frocément amphigourique, comme l'affirme Luc Chatel ?" La réponse, contenue dans l'interrogation oratoire, est NON, bien sûr

Elle insiste : "Je me comprends" répliquent les jeunes gens en flagrant délit de charabia sans songer que l'enjeu de l'intégration sociale comme de l'échange intellectuel est justement de se faire comprendre.

La conclusion de l'article est : "La guerre de la grammaire a commencé. Une guerre de classes...

 

     C'est un article à lire et à faire lire.

 

Le problème de l'abandon de l'enseignement du français date de bien longtemps et on peut se demander si le ministre de l'éducation nationale placé apèrs mai 68 par le Général lui-même n'a pas amorcé le déclin. La Commission Perre Emmanuel n'a rien arrangé. Monsieur Pompidou a fait rire de lui en déclarant qu'il était en faveur de l'apprentissage des Fables de La Fontaine, tout comme monsieur Chevènement quelques années plus tard lorsqu'il voulait que l'école primaire fût le lieu où on apprend à lire, écrire, compter, et on a vu une inspectrice du primaire littéralement morigéner un instituteur qui se proposait de faire redoubler un élève de CM2 parce qu'il savait mal lire et mal écrire. "Qui vous a dit qu'il faut savoir lire et écrire pour entrer en 6ème ? "  A-t-elle demandé.

 

     En fait, Fanny Capel n'a pas posé la bonne question. Il faut demander Veut-on sauver la grammaire, ou mieux, veut-on sauver la langue française. Or, ce qu'on veut, c'est la laisser mourir et la remplacer par l'anglais. Jospin le revendiquait presque ouvertement, comme Fillon... bien d'autres. Et comme ce honteux objectif est commun aux deux partis de gouvernement, il faut se mettre à chercher l'espoir au coeur un parti qui s'oppose à la colonisation linguistique de la France et qui se bat pour la place du français avec la même énergie que Marine le P. le fait contre une colonisation beaucoup moins nocive pour notre survie.         

    

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7 mai 2011 6 07 /05 /mai /2011 20:30

Petite histoire de sélection qui se passe dans un collège racontée par un professeur:

 

     Nous avions instauré des classes de rattrapage. Les critères de recrutement étaient : élèves en retard, bien sûr, mais de bonne volonté, chahuteurs exclus. On nous avait recommandé de veiller à ce qu'il y ait à peu près équilibre entre garçons et filles.

     En fin d'année, les professeurs principaux des classes de 5ème s'étaient réunis pour choisir entre 20 et 25 élèves aptes à constituer cette classe.

     Au début de l'année de 4ème une mère d'élève vint me voir et me demanda si la classe où étaient ses enfants (le frère et la soeur) était bien celle dont je lui avais parlé en fin d'année précédente. Je dis que oui, et que j'espérais bien que ses enfants obtiendraient de meilleurs résultats.

     "C'est, me dit-elle, que mes enfants m'ont dit Il n'y a pas de Français dans cette classe. Je leur ai dit, Mais vous, vous êtes Français. Ils m'ont dit Tu ne peux pas comprendre. Les enfants souffraient de ségrégation. il n'y avait en effet pas de blancs dans la classe, il n'y avait que deux Maghrébins, tous les autres étaient d'origine africaine, sauf nos deux petits Antillais.

 

     Il aurait fallu en effet établir des quotas.

 

Que la sélection paraisse flatteuse ou qu'elle paraisse humiliante, tous ceux qui nous rebattent les oreilles de mixité devraient penser à les établir, ces fameux quotas.

Au demeurant, que dirait-on d'une équipe de France qui ne serait composée que de franco-X ou de franco-Z ? On dirait peut-être qu'il y a un racisme anti français (anti blanc), mais surtout, on ne manquerait pas de dire qu'il y a des races supérieures en sport. Et que s'il y a des races supérieures en sport, il y en a aussi dans d'autres matières. Hypothèse qu'un certain prix Nobel avait déjà exprimée sous forme d'affirmation, avant de se rétracter sous la pression des autorités.

 

     Il y a un autre point qu'il faut aborder, c'est celui de la double nationalité qui fait que les joueurs formés en France, à grands frais préfèrent servir l'autre pays, celui dont ses parents sont originaires. Vus sous cet angle, les quotas peuvent se justifier. Et pourtant, la France n'y a pas intérêt pour la raison que ce qu'elle doit impérativement avoir à l'esprt, c'est le bien de la francophonie. Si un Franco-Sénégalais formé en France décide qu'il préfère jouer dans l'équipe du Sénégal, eh bien, tant pis pour la France, mais tant mieux pour la Francophonie, qui doit nous être sacrée.

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7 mai 2011 6 07 /05 /mai /2011 20:27

    On a  fait un crime à un ministre d'une facilité de langage : un ça va, deux ça passe, trois ça casse (citation de mémoire). Il faut reconnaître que le niveau de langage est d'une familiarité indigne d'un ministre. Voilà pour la forme.

     Sur le fond, tout le monde dit un peu la même chose. L'expression "effet de groupe", si souvent employée, depuis les conseils de classe jusque dans les plus hautes instance de la justice, signifie exactement la même chose.

 

     Un monsiuer de beaucoup d'autorité est venu expliquer à la télévision qu'un récent viol (entre mineurs) de moins de seize ans était un crime "aggravé" parce qu'il avait été commis en présence de copains.

     Chacun sait que nos malheureux enfants qui bousculent des vieilles dames pour leur arracher leur sac en les projetant à terre et quelquefois en leur cassant un os, ces malheureux enfants, dis-je, sans affirmer qu'ils ne méritent pas une sévère punition, ne feraent rien de pareil s'ils n'y étaient poussés par une petite bande de copains qui les pressent de prouver qu'ils sont des hommes.

     Ce n'est rien d'autre que le laxisme généralisé de la société qui transparaît sous cette forme, en particulier dans nos banlieues.

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7 mai 2011 6 07 /05 /mai /2011 20:23

     Avant qu'on songe à envoyer la plupart de nos cadres faire des stages aux Etats-Unis, les annonces qui se faisaient dans le  lieux publics comme  les gares ou les grands magasins étaient précédées de "Attation, attention", qui attirait en effet fort bien l'attention, non seulement par les mots, maiss aussi par le rythme, les inflexions presque musicales de ce début d'annonce. Les Anglo Saxons en ont l'équivalent avec "Your attention, please!" qui avec d'autres mots sonne tout aussi bien. Hélas, nos cadres ont cru qu'il était chic sans doute de traduire mot à mot l'hameçon américain et ont remplacé "Attention, Attention" par "Votre attention s'il vous plait" qui est on ne peut plus lourd et anti commercial. Pourquoi laisse -t-on faire des fautes pareilles.

 

     De même nos journalistes semblent parfois penser en anglais. On entend dire qu'un bateau "rentre à la maison". Comment ne savent-ils pas que "to go back home" ne peut que rarement être traduit par rentrer à la maison. Que le bateau rentre, rentre au port, au bercail s'il le veut, mais pas dans la maison.

 

     Dominique Noguez voyant dans le métro newyorkais l'inscription, écrit :

                                                     You're Holding up

                                                                The city

                                        And can put yourself in danger

     J'imagine qu'un traducteur ferait long ou obscur: "Vous êtes en train de bloquer la ville et vous pouvez vous mettre vous-même en danger"

Quand un locuteur, spontanément, pourrait dire : "Vous bloquez tout le monde et risquez un accident."

 

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